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Annick TIRACHE 18/03/2006 Petit texte pour nos amis étrangers qui sont nombreux à visiter ce site Hommage au soldat africain inconnu comme tu étais beau d'humanité, toi le tirailleur Sénégalais, revenu sur notre terre picarde, au Chemin des Dames, pour honorer tes compagnons morts dans la boucherie du Général Nivelle. T'appelais-tu Abdoulaye, Hassan, Moussa, Ousmane, Kouraïchi, Babacar, Mamadou ? Venais-tu de Dakar ou de Saint-Louis du Sénégal ? si loin du Lac Rose et de M'Boro sur mer ? Pouvais tu te replonger dans l'honneur de la guerre avec tes frères enfouis là depuis si longtemps ? Je peux t'imaginer à dix-neuf ans, comme n'importe quel Abdoulaye du Pigeonnier ou d'Etouvie, grand musclé, croquant la vie, toi l'Africain qu'on appelait encore nègre. Comme je voudrais traverser l'écran de la télé pour être auprès de toi, frôler un pan de ton boubou, te serrer la main, t'embrasser peut-être et te dire merci. Si tu savais, Monsieur Abdoulaye, comme tu étais beau, tout de bleu vêtu, parmi tous ces "sauvages" en costume cravate. La chanson de Craonne, ça te dit quelque chose ? Tu sais cette chanson qu'il était interdit de chanter dans les tranchées mais que nos poilus chantaient quand même : Adieu la vie, adieu l'amour adieu toutes les femmes c'est bien fini, c'est pour toujours de cette guerre infâme c'est à Craonne,sur le plateau qu'on doit laisser sa peau car nous sommes tous condamnés nous sommes les sacrifiés. Ecrit par Annick Tirache après avoir vu le film d'Erik Orsena de l'Académie Française. Annick TIRACHE 12/03/2006 Dans le cadre des commémorations relatives à la Grande Guerre, je vous adresse ce petit texte dont je suis l'auteur pour insertion si vous le jugez opportun : Rose de Picardie Marie-Blanche arrange machinalement sa coiffure en passant devant la glace. Une mèche de ses cheveux, coupée, glisse dans l'enveloppe qu'elle va poster à son bien-aimé. Puis, elle s'apprête à sortir et jette négligemment un châle sur ses épaules. - En avril, ne te découvre pas d'un fil, ma fille. Pourquoi et pour qui me découvrirai-je maman ?depuis que les hommes sont partis au front on dirait que le soeil est en deuil, lui aussi. - Mais ce n'est pas ce que je voulais dire, ma fille. Il fait encore froid et les roses ne sont pas près de fleurir. Quelles roses, maman ? les roses de Picardie fleurissent en juin, c'est encore loin. Ainsi bavardaient entre elles, les femmes restées seules à la maison en attendant le retour de leurs soldats. Eugène est tombé à Verdun. Il n'avait pas vingt ans. D'autres aussi... Beaucoup d'autres scène de la vie ordinaire en 14/18 dans notre commune. Annick TIRACHE 27/10/2005 Quel bonheur en ce matin d'automne de découvrir mon village sur internet ; merci au créateur de ce site. J'ai hâte de découvrir la rue Pasteur autrefois appelée rue du Ponchet et de savoir pourquoi elle fût nommée ainsi. Dernancourt est vraiment un village exceptionnel et votre façon de le voir est aussi la mienne. Merci encore. Comme il est agréable de voir notre village ainsi projeté sur la toile. Comme il est beau ce petit coin de Picardie. Comme internet est un outil merveilleux quand on l'utilise à bon escient. Je suis conquise par votre site. Bravo ! Pardon de m'attarder quelques instants...encore sur l'histoire de Dernancourt qui ne peut se résumer en quelques photos ou quelques noms célèbres. Dernancourt c'était aussi le travail sans relâche pour manger de tous ceux qui n'étaient pas du côté des "possédants" et qui malgré la Révolution ne pouvaient aspirer à un mieux être. N'oublions pas ceux qui sont morts pour la France mais aussi tous ceux qui, vivants, ont construit notre France d'aujourd'hui pacifiste et généreuse. Leo etJ-P L 31-12-2004 Bravo Stephane et encore une fois félicitation pour le travail effectué Meilleurs voeux de bonheur et de santé à toute la famille claude de Dernancourt
28-12-2004 Imane
27-12-2004 ] Cyril
14-09-2004 bobby (Calgary ,Canada)
26-06-2004 Annette MOREL
31-05-2004 parrain
12-04-2004 yolande
10-04-2004 Carton
09-04-2004 HUE
09-04-2004
X- 03-04-2004 - Ray
24-03-2004
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